Elevée chez les nonnes, Antonia est restée au couvent à cause de sa surdité plus que par vocation ; aussi quand elle a l’occasion de travailler « à la ville » (Zurich) dans un foyer pour les sans-abri, s’ouvre-t-elle au monde et aux hommes, rencontrant par hasard un pickpocket lituanien sourd lui aussi, Mikas. La communication s’installe malgré leurs gestuelles différentes (l’international sign language, langue universelle pour les malentendants, n’exclut pas l’existence de gestuelles (…)