Première dauphine de Miss France 2007, Sophie Vouzelaud s’investit pour défendre la cause des personnes sourdes et malentendantes (et pour les personnes handicapées en général). Marraine et ambassadrice de nombreuses associations, elle s’est confiée pour TVMag.com sur les progrès de l’accessibilité de la télévision pour les sourds, sur son rôle dans le prochain film de Dominique Farrugia et sur ses mots récents envers le comité Miss France.
Sophie Vouzelaud, les chaînes Gulli, Canal J, Tiji et Piwi proposent programmes de découverte de la langue des signes pour les enfants. Que pensez-vous de cette mobilisation pour les jeunes malentendants ?
C’est vraiment formidable pour les enfants. Ca va leur permettre de pouvoir visualiser depuis chez eux la langue des signes. Et comme les enfants apprennent très vite, ce sera forcement très efficace.
De manière générale, trouvez-vous que les chaînes de télé françaises ont progressé dans l’accès à leurs programmes pour les malentendants ?
Je suis satisfaite des efforts réalisés au niveau du sous-titrage des émissions, il y en a de plus en plus. Mais il reste encore beaucoup à faire. Le sous-titrage, c’est bien, mais il faut prendre en compte qu’il y a beaucoup d’illettrés parmi les personnes sourdes. La meilleure solution serait de faire comme aux Etats-Unis où l’accessibilité aux programmes est à 99% grâce à un doublage permanent en langue des signes. On en est encore loin en France. Pour la publicité par exemple, nous sommes des consommateurs comme tout le monde mais malheureusement, nous n’avons pas accès à la compréhension de la publicité à la télévision. J’aimerais trouver des spots publicitaires doublés en langue des signes. On voit des choses mais on ne comprend pas toujours ce que ça veut dire. Ce serait bien pour les millions de sourds en France.
Pour en savoir plus, lisez l’article dans son intégralité sur TVmag.com
J’ai une question pour TVmag et nos internautes : Ne serait ce pas un sous-titrage à 99% au lieu d’un doublage « permanent » en langue des signes ?
Une erreur journalistique ou pas ?