Enfin une bonne nouvelle dans le sous-titrage
La nouvelle nous a été confirmée cet après-midi vers 16h par Eric Rougeron, tout nouveau directeur de la communication de TF1.
Suite à notre appel, TF1 nous a bien confirmé la nouvelle tout en nous demandant où diable on pouvait parler de ça ? La communauté sourde sur le net va vite et il fallait donner une « vraie » nouvelle plutôt qu’une rumeur de plus.
Cela fait bien longtemps que nous demandions une autre source d’information : nous autres sourds nous n’avions droit qu’à une seule source : FRANCE 2. Depuis peu nous avions aussi le 13h et 2 flash de 5 mn du matin, toujours sur FRANCE 2, mais vu le nombre de reprises qui existent entre les éditions, cela ne permettait pas de dire que nous avions beaucoup de choix pour nous tenir au courant.
Pourquoi maintenant ?
Peu d’informations encore sur qui le fera, dans quelle conditions, mais une chose est sûre, suite aux demandes de l’UNISDA pour le sous-titrage de la campagne électorale, TF1 gagne du temps en s’attaquant à une émission d’information phare : LE journal de PPDA.
On demandait le sous-titrage de la campagne électorale 2007 (L’émission « Face à la Une ») et TF1 nous sort les journaux d’information de 13h et de 20h de son chapeau.
Le vrai problème pour TF1 : répondre sur le sous-titrage sans prendre le « risque » de sous-titrer une émission politique en direct. Car la principale raison (autre que financière) que TF1 avance pour les émissions politiques, c’est de risquer de ne pas « bien » retranscrire les paroles des candidats et donc d’être attaqués par ceux-ci. Cet argument nous a été resservi plusieurs fois lors de réunions sur le sous-titrage.
Aussi nous pensons que cette nouvelle qui n’était pas encore annoncée en Janvier 2007 pendant le congrès du sous-titrage montre bien que TF1 veut réagir au dernier communiqué de l’UNISDA en faisant un effort inattendu.
Un pas de plus dans le droit à l’information
Cela reste une très bonne nouvelle et nous avons hâte de pouvoir enfin goûter aux joies du « ZAPPING » de l’information. A nous enfin la possibilité de faire un jugement critique entre deux éditions.
Un droit qui était réservé pour l’instant qu’aux seuls entendants.