bonjour à toutes et à tous,
Après ma réaction virulente sur le forum suite à l’article paru dans TV Hebdo, un petit coup de gueule pour résumer :
– il serait temps que les « journalistes » et consorts arrêtent de se baser
sur ce que leur racontent les chaînes dès lors que l’on parle de
sous-titrage sourds et malentendants. Le mal est fait, malheureusement.
– Nous, sous-titreuses(treurs) passons pour des incapables surpayés ; relais
logique d’articles bâclés et la résultante d’un discours dénigrant commun
aux chaînes.
– Notre métier est en danger ; le 100% sous-titré implique d’utiliser de
nouvelles techniques. (autrement dit, adaptateurs (trices), recyclez-vous
!)
Alors, certes, l’accès à l’information télévisée se fera enfin, je l’espère, d’une façon plus sérieuse, mais qui dit que la technique utilisée ne sera pas appliquée aux films, docs et autres ??? et quid de la qualité dans ce cas ?
Les discours sont très flous de ce côté.
On veut réellement du 3 lignes blanc calé à gauche sans aucune grille de
lisibilité pour tout (comme à New York, tiens, ou Québec)
Si oui, faut prévenir, qu’on ait le temps de penser à une reconversion.
L’article effleure aussi le sujet des délais. Là où on demandait à un (bon) adaptateur, il y a 5, 6 ans, 400 s/t par jour, on en demande aujourd’hui presque le double ; soit -pour un programme au débit soutenu- 40 à 50 minutes, au lieu de 25 à peu près.
Un exemple récurrent : « Questions pour un champion », c’est 27 minutes et
entre 500 et 550 sous-titres, souvent à faire en une journée.
Bref, il ne me semble pas compliqué de faire connaitre au public la vérité
sur ce métier, son coût et le temps passé. Je préfère jouer la transparence puisque les chaines, elles, ne la jouent pas.
Pas compliqué de faire un article (ou « dossier » oh, là, là !!) représentatif ; il suffit de poser les bonnes questions aux bonnes personnes, c’est tout.
Tout le monde en sortira mieux informé.
Cordialement,
Denis Poudou
(adaptateur - comme les prises électriques, je sais.)